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Transition chaussures minimalistes, en attendant mes Saucony Hattori

Courir pieds nus ou en minimalistes : travail de la foulée
Courir pieds nus ou en minimalistes : travail sur la foulée

Comme je l’écrivais dans cet article, cela fait donc plusieurs jours que je travaille ma foulée pour passer d’une foulée sur le talon à une foulée sur l’avant du pied. Suivant les conseils des spécialistes des minimalistes, j’y vais progressivement. Enfin, j’essaie…

En attendant l’arrivée de mes chaussures minimalistes Saucony Hattori, cela fait plusieurs jours que j’ai commencé le travail sur ma foulée avec mes chaussures de course classiques, en alternant mes New Balance 1080 v2 et mes Asics Gel Nimbus 13.

L’objectif que je me fixe sur le moyen terme, est de courir le marathon de Berlin 2012 en chaussures minimalistes.

Objectif : courir le marathon de Berlin 2012 en minimalistes

Le marathon de Berlin 2012, c’est le 30 septembre. Cela ressemble plus à du court terme que du moyen terme… Ce n’est pas gagné!

Mon meilleur temps marathon est de 3h03 au marathon d’Amsterdam 2010, mais comme se mettre à courir façon pieds nus c’est, paraît-il, ré-apprendre à courir, je ne me mets pas la pression.

L’objectif sera donc de finir le marathon de Berlin en chaussures minimalistes, en moins de 3h45.

Mes débuts sur l’avant du pied : progression et impressions
  • 30 mai : 1ère sortie en foulée sur l’avant du pied.

J’avance beaucoup moins vite…

6 km sur bitume, dont 4 km sur l’avant du pied. En 32 min, soit 11.2 km/h. Pas terrible… C’est le 1er constat de cette expérience : depuis que je suis passé à une foulée avant du pied, je n’avance plus ! Avant je courais facilement à 13 km/h

…Mais les sensations sont sympa !

Par contre, les sensations sont vraiment très agréables : je me sens plus léger, plus aérien avec cette foulée avant du pied, il y a un vrai retour d’énergie, un vrai dynamisme, comme un effet ressort entre le pied et le mollet. Je me prends pour un Kényan blanc et me mets à rêver de nouveaux records d’ici quelques mois !

Dès que je reprends une foulée sur la talon, c’est horrible, je ressens une incroyable impression de lourdeur, j’ai l’impression de m’enfoncer dans le bitume et de devoir déployer une énorme énergie pour m’en extraire.

Après cette 1ère séance séance en foulée sur l’avant du pied, je décide de ne plus poser le talon lors de mes prochaines sorties. Pour moi qui talonnait un maximum jusqu’à maintenant, c’est une révolution…

Lendemain difficile : mollets de bois

Aïe aïe aïe mes mollets ! Le lendemain, énormes courbatures aux mollets malgré la courte distance effectuée la veille sur l’avant du pied. Ça promet! L’apprentissage s’annonce long… J’ai tellement mal que j’ai de la peine à marcher… Ça me rappelle le lendemain de mon tout 1er jogging… Enfin, non, je ne m’en souviens pas, mais ça devait bien ressembler à ça, mais avec des douleurs dans les cuisses plutôt que dans les mollets.

Les jours qui suivent, j’enchaîne les sorties :

  • 3 juin : 10 km de la course du château de Vincennes en 49 min (12.2 km/h) : pas raisonnable mais bon, je m’étais inscrit depuis longtemps. Mais du coup, j’ai alterné ma foulée, 4 km sur l’avant du pied + 1 sur les talons, et bis répétita. Course effectuée avec mes New Balance 1080 v2 (cf. photo de l’article), et assez lentement (par rapport à ma vitesse d’avant) pour limiter les courbatures le lendemain.
  • 4 juin – 6 km en 31 min (11.6 km/h) : sans poser le talon une seule fois, je commence à trouver mes appuis plus rapidement
  • 6 juin – 9 km en 48 min (11.2 km/h) : Grosses ampoules au niveau de la base de mes deux gros orteils à cause des semelles orthopédiques anti-pronation. J’avais complètement oublié de les enlever ! A priori je n’en ai plus besoin avec cette nouvelle foulée… Et hop, je les enlève, j’espère que c’est définitif !

Une cadence de course plus élevée

  • 8 juin – 8 km en 36 min (13.3 km/h) : course d’Action contre la faim avec le boulot. Au début je décide de suivre les meilleurs, en 4:10 du kilomètre. Je tiens le coup 5 km mais après je m’effondre. En effet, la course sur l’avant du pied oblige à raccourcir l’amplitude de la foulée, et donc à courir à une cadence de jambes plus élevée, ce qui augmente aussi la fréquence cardiaque et m’essouffle plus rapidement. Dur !
  • 10 juin – 3.4 km en 15 min (13.6 km/h) : mini sortie plutôt rapide pour retrouver un peu de rythme, parce que j’en ai un peu marre de me traîner depuis je cours sur l’avant du pied !
  • 11 juin : re courbatures énormes aux mollets…
  • 12 juin : je reçois enfin mes running minimalistes Saucony Hattori, les choses sérieuses vont pouvoir commencer !
Premières conclusions : c’est dur mais j’adore, je continue l’expérience !

Pour résumer, voici les premiers avantages ressentis depuis que je cours sur l’avant du pied:

  • Sensation de légèreté
  • Sensation d’un meilleur retour d’énergie
  • Plus besoin de mes semelles orthopédiques !!
  • Plus besoin non plus des talonnettes que j’utilise pour soulager ma tendinite du tendon d’Achille

Et les inconvénients:

  • En début de course, j’ai besoin d’un petit temps d’adaptation (de + en + court) pour trouver mes appuis.
  • J’avance moins vite qu’avant pour un niveau de fatigue et d’essoufflement équivalent
  • Énormes courbatures aux mollets dès que je force un peu (et je n’ai pas encore testé le fractionné !)
Je continue l’expérience, à suivre !

Suivez ma progression vers le minimalisme sur Jogging-Plus…

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