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Douleurs du genou / de la rotule chez le coureur à pied, ou syndrome rotulien

Douleur à la rotule en course à piedLes douleurs de genou dans le cadre de la course à pieds sont fréquentes et constituent une des causes principales des consultations en traumatologie du sport.

Elles sont principalement de deux sortes :

– celles qui se situent à la périphérie de l’articulation du genou dites ab-articulaires, dont les plus fréquentes en course à pieds sont le syndrome de « l’essui-glace » et la tendinite de la patte d’Oie

– celles qui se localisent au sein même de l’articulation du genou et ses structures directes (surfaces articulaires / ligaments / synovial, etc), très nombreuses également.

La douleur dont nous allons parler dans cet article résulte d’un conflit entre la rotule et la trochlée fémorale (partie antérieure du fémur avec laquelle la rotule s’articule). Les douleurs qui découlent de cette zone de l’articulation du genou font partie de ce que l’on nomme plus largement le syndrome rotulien ou le syndrome femoro – patellaire.

Le genou, une articulation complexe soumise à de nombreuses contraintes

Le genou est une articulation très complexe qui fait essentiellement de la flexion – extension dans un plan sagittal (de profil) et quelques degrés de rotation interne et externe (plan horizontal).

Sa force est aussi sa faiblesse, à savoir son extrême mobilité, à l’inverse de la cheville qui est fixe au sol via le pied, ou une hanche qui, elle, est très compacte de par sa configuration (une sphère qui s’encastre dans un cratère).

D’où la nécessité d’avoir une musculature péri articulaire tonique pour préserver le genou de mouvements parasites ou d’amplitudes articulaires supérieures à la normale.

Le fémur se compose au niveau articulaire de la trochlée fémorale (face antérieure de la partie basse du fémur) qui va servir de rail sur lequel la rotule va coulisser durant la flexion de genou (fig.1, 2, 4). Cette flexion survient lors de l’appui plantigrade (pied quasiment à plat au sol selon le type de foulée en course à pieds)

La face inférieure de cette trochlée s’articulera avec la partie postérieure de la rotule qui lui est inversement conforme.

La trochlée se prolonge par les condyles fémoraux (fig.2) qui, eux, s’articuleront avec la partie supérieure du tibia, nommée plateau tibial, via les ménisques.

Dès qu’il y aura une anomalie de forme (dysplasie rotulienne), de positionnement (rotule haute ou patella alta), ou encore un genou « dévié en dedans (genu valgum / fig.3) ou en dehors (genu varum), il y aura donc une contrainte excessive.
A cette contrainte, s’additionnera l’onde de choc générée lors du contact pied – sol (2 à 4 fois le poids du corps selon le type de foulée / impact).

Douleur à la roture pour le coureur à pied

Anatomo-pathologie / Description de la douleur

Le sportif ressent une douleur principalement sur le devant de la rotule, irradiant sur son bord externe, ou plus rarement interne.

La mobilisation de cette rotule sur la trochlée lorsque le patient est allongé genou tendu est douloureuse. Elle s’accompagne parfois d’un crépitement signe de surmenage du cartilage.
Elle survient souvent en deuxième partie de course chez le sujet jeune, et apparaît de plus en plus tôt au fur et à mesure que celle-ci s’installe dans le temps. Des signes radios peuvent accompagner les signes cliniques décrits par le sportif.
Elle peut perdurer au repos et être présente par la suite à la descente d’escaliers. Le sportif peut évoquer des douleurs plus fortes lors de la course en dénivelé et lors des descentes.

Les causes principales

Mauvaise planification de l’entraînement, traumatisme, déséquilibre biomécanique, terrain inapproprié ou mauvaises chaussures…

  • Mauvaise planification de l’entraînement. Il convient tout d’abord de faire un point sur la planification de l’entraînement sur une année (nombre de sorties / intensité / type de chaussures et type d’appui / gestuelle de foulée / objectifs). En effet, lorsque ces différents paramètres sont mal répartis, ils peuvent être à l’origine d’un surmenage et donc d’une inflammation de la zone articulaire.
  • Recherche de traumatisme. Un choc frontal ou une entorse – torsion de genou, peuvent favoriser l’apparition de ce genre de douleurs.
  • Déséquilibre biomécanique. Le squelette est fait pour fonctionner selon des axes bien précis.  Les articulations du membre inférieur sont également des articulations portantes : non seulement elles permettent le mouvement, mais elles subissent également la contrainte de pression, à l’inverse des articulations du membre supérieur.
    Cela augmente considérablement les risques de blessure en cas de désaxation d’une articulation par rapport à son axe  physiologique.
  • Terrain. Le bitume augmente l’onde de choc, il est donc bon de varier le type de terrain afin de préserver son cartilage. La course dans le sable, qui permet l’absorption de l’onde de choc n’est pas bonne non plus pour les structures lorsqu’elle est excessive. En effet, un amorti important favorise l’instabilité articulaire et peut déclencher à terme, des douleurs vives de la zone.
  • Chaussures. Selon le poids, le type de foulée, le terrain, la fréquence il conviendra de choisir la chaussure de course la mieux adaptée à l’ensemble de ces paramètres, sous peine de déclencher le syndrome rotulien.
  • Autres facteurs. L’anomalie des surfaces articulaires (forme non adaptée), l’asymétrie entre les deux membres, la fragilité osseuse, les maladies rhumatismales, etc… complètent les causes évoquées précédemment. Bien qu’elles soient plus rares, elles ne peuvent être occultées.

Douleur à la roture pour le coureur à pied

Evolution à moyen – long terme

Les douleurs peuvent très bien stagner pendant plusieurs mois, voire plusieurs années sans s’accentuer fortement. Cependant, dans la majorité des cas, on observe une tendance à l’augmentation des symptômes chez le patient, qui vont l’obliger progressivement à restreindre ses sorties, aussi bien en terme de durée qu’en terme de fréquence. Cette augmentation des symptômes est quasi systématique en cas de fréquence de course élevée. Le poids et certains types de foulées sont également des facteurs aggravants.

Les douleurs vont s’installer progressivement en dehors de la période de course. Lorsqu’elles ne sont pas prises en charge, après plusieurs années, la sollicitation excessive du cartilage va engendrer progressivement son usure prématurée pour aboutir à de l’arthrose (destruction du cartilage irréversible).

Traitement / Prise en Charge
La première chose à faire en cas douleurs persistantes depuis plusieurs semaines, sans disparition spontanée est de consulter un médecin du sport.

Ce dernier, après un examen clinique précis, complété si besoin par des examens tels que radios / scanner / IRM, jugera de la nécessité d’une prise en charge plus ou moins poussée.

Une période de repos pourra être observée en fonction des résultats obtenus lors de ces examens. A minima, une diminution de la pratique en terme de fréquence et d’intensité sera requise, afin de permettre au cartilage de se régénérer (lorsque celui-ci n’est pas encore atteint d’arthrose).

En général, en cas de déséquilibre biomécanique avéré du membre inférieur, l’orientation vers un podologue et une prise en charge par un kinésithérapeute du sport, seront quasi systématiques.

Le podologue fera le point sur votre posture, vos appuis et vos foulées, et vérifiera vos chaussures de sport, avant de réaliser des semelles orthopédiques sur mesure. Ces dernières, devront être introduites progressivement dans la pratique sportive, selon un plan de reprise d’entraînement précis, avec pour objectif principal la correction du trouble musculo-squelettique du membre inférieur observé lors de la course.

Le kinésithérapeute du sport fera le point sur votre douleur, utilisera un ensemble de techniques (physiothérapie – ultrasons – etc), pour lancer la rééducation (renforcement musculaire spécifique du quadriceps) puis la réathlétisation en vue de faire reprendre l’activité sportive spécifique au mieux.

Dans les cas les plus sévères, où la pathologie a évolué depuis déjà plusieurs années, une restriction de la course devra être envisagée, voire un arrêt total si le cartilage est trop fortement atteint.

Syndrome rotulien : conclusion
Le syndrome rotulien est donc assez fréquent chez le coureur à pieds.
Plus il est diagnostiqué tôt, plus le coureur aura de chances de reprendre la course sans en ressentir les méfaits à moyen – long terme.

Cela doit pousser le coureur à s’interroger tant sur sa pratique pure de la course que sur son approche médicale globale.

Ce syndrome rotulien  peut vite s’avérer très handicapant lorsqu’il n’a pas été détecté assez tôt,  provoquant des complications lors de la course et en dehors, obligeant le coureur à diminuer ses courses, voire à cesser sa pratique tout simplement.

Matthieu TOULZA
Podologue-Biomécanicien (Paris)

25 commentaires

  1. Article très intéressant et instructif sur les douleurs que l’on peut ressentir au genou.

  2. Merci, article très complet.
    Est ce que le port d’une genouillère est conseillée pour atténuer ce syndrome ?

  3. Bonjour Phil

    Effectivement une genouillère avec cerclage rotulien( genouillère évidée en son centre )peut vous aider.

  4. Bonjour Phil

    Effectivement une genouillère avec cerclage rotulien (genouillère évidée en son centre ) pourra vous aider.

  5. Bonjour,
    Merci pour cet article clair et bien illustré.
    Que conseillez-vous pour renforcer la musculature péri articulaire (65 ans, arthrose bilatérale) ?

  6. Bonsoir,

    Essentiellement du renforcement musculaire de votre quadriceps en travail statique.

    Le mieux est de le faire assisté d un kiné qui vous conseillera en ce qui concerne la résistance et l intensité selon votre degré de lésion.

  7. Bonjour, pour laisser le genou se soigner tout en continuant à faire du sport, est-il possible de remplacer la course par du vélo elliptique, du stepper de salle, du vélo ? Ces machines font travailler l’articulation mais sans le choc et le poids du corps …

  8. Bonjour, Tout à fait!
    A l’exclusion tout de même du stepper qui sollicite fortement le genou.
    Le vélo peut lui faire l’affaire mais selon la pathologie, il pourra redéclencher le phénomène douloureux.
    Le travail sur l’elliptique reste le moins contraignant.

  9. Bonjour
    Merci pour ce très bel article !
    J’ai eu moi même le syndrome de l’essui-glace et j’ai été soigné par de la kiné et un changement de chaussures.
    Mais après 3 mois de reprise (en alternant marche course au départ pour finir sur un 10km) j’ai de nouveau la même douleur mais aussi une douleur à l’autre genoux interne cette fois !
    J’ai arrêté de courir ça fait 2 mois et je ne sais plus quoi faire !
    J’ai les chaussures adaptés et des semelles.
    Auriez vous autre chose à me conseiller??
    J’ai tellement envie de reprendre !
    Merci
    Céline

  10. Bonsoir Céline,

    Il est toujours difficile de donner une réponse claire et pertinente sans avoir toutes les informations.

    Cependant, lorsque ce genre de problèmes perdure, il convient effectivement dans un premier temps de revoir les chaussures et d’ acheter un modèle qui conviendra à votre profil préférentiellement des chaussures Universelles(cf article correspondant), adaptées à votre niveau d’entraînement et votre posture.

    Deuxièmement, il convient toujours de s’interroger sur l’éventualité d’un déséquilibre postural susceptible de malmener vos genoux à l’effort.

    Chaque personne a ce que l’on nomme un « profil moteur « qui lui est propre, il correspond à des attitudes posturales préférentielles qui, lorsqu’on s’en éloigne augmente le risque de blessures.

    Je vous invite donc à revoir votre podologue du sport pour faire un point sur vos semelles et vérifier leur bonne adaptation à d’éventuels déséquilibres biomécaniques.

    Enfin, il y a l’aspect de la planification de l’entraînement et de la récupération non négligeables dans ce genre de pathologies chroniques.

    Vous pouvez faire appel à un préparateur physique ou faire le point avec un médecin du sport à ce sujet.

    La blessure est souvent l’accumulation de plusieurs paramètres mal adaptés, il s’agira donc de les traiter tous individuellement pour pouvoir espérer reprendre progressivement votre activité sportive.

    En espérant que cela aura pu vous apporter quelques pistes.

    Sportivement,

    Matthieu TOULZA

  11. Bonsoir Merci beaucoup pour votre aide.

    J’ai effectivement repris rdv avec un médecin du sport pour qu’il m’aide a trouver mon problème.
    Aussi je vais faire revoir mes semelles ainsi que mes baskets.
    Celle ci sont adaptées à ma course avec mes semelles actuelles.
    Donc peut être que les deux sont liées et qu’il faut en changer.

    Merci en tout cas d’avoir pris le temps de me répondre!

    Sportivement 🙂

    Céline

  12. Bonjour,

    En décembre je fais toujours une mini pause. Je fais qu’ en même quelques sorties. Entre deux j ai fait un peu de squat et j ai ressenti une douleur vive dans le genoux gauche. 2 semaines après j ai repris la course avec 40km semaine comme avant l arrêt environ. J ai acheté aussi des nouvelles chaussures Adidas Boston, plus légère et plus dynamique.
    Résultat fin de semaine j ai ressenti une douleur dans le même genou. J ai arrêté de suite. Mais après la course , grosse difficulté pour marcher pendant 3j, j’ai repris une semaine après rebelote, puis sortie trail 20km et la 4j a ne plus pouvoir marcher correctement, difficulté à pied le genoux. Je suis allé voir podologue rien à redire à part genoux légèrement varum. Ostheo rien d anormale, radio et echo rien d anormale non plus.
    Donc maintenant cela fait 2 semaines que je suis à l’arrêt et en marchant je ressens toujours une petite gêne qui me fait penser que la blessure est toujours la…
    Je ne sais plus trop quoi faire. Une idée?
    Merci de votre aide

  13. Bonjour Boris,

    Compte tenu de la persistance de la douleur, du contrôle effectué Podo/osteo qui n’ont rien révèlés, et de l’absence de lésions visibles en radio/echo, je vous conseille de réaliser une IRM, qui mettra en évidence toutes les structures, ce qui n’est pas le cas des examens précédents.

    A partir de là, vous pourrez envisager la suite avec un médecin du sport, après qu’il ait vu l’IRM.

    Bien sportivement

    Matthieu TOULZA

  14. Bonjour Matthieu,

    Concernant le « syndrome rotulien », pensez-vous que la foulée « coureur marcheur » soit plus néfaste que la foulée « light feet running », ou l’inverse ?

    Merci par avance !

  15. Bonjour Olivier,

    Les 2 types de foulées présentent des avantages et des inconvénients lorsqu’elles sont poussées à l’extrême ou lorsqu’elles ne respectent pas une biomécanique globale inhérente à chacune d’entre elle…

    Les pathologies les plus retrouvées chez le « coureur marcheur » sont plutôt des douleurs de type articulaires et des lésions de type musculaire.
    Cela est dû au besoin de fléchir les articulations, pour absorber l’onde de choc, faisant ainsi travailler les complexes articulaires et l’appareil musculaire qui y est plus fortement sollicité.

    Les pathologies retrouvées, chez le light feet running, sont plutôt de type myo-tendineuses ( Achille, tendon rotulien,etc), et osseuses distales telles que des fissures de contrainte au niveau du pied par exemple. Ce type de coureur fléchit moins ces articulations, diminue l’amplitude musculaire, et sollicite beaucoup plus l’élasticité de ses tendons.
    (Cf article Terrien / Aérien du site)

    Contrairement à ce qui est dit communément, il n’est pas moins traumatisant de courir en light feet running, qu’en coureur marcheur.
    Chacun de ces 2 type de foulée, présentent des + et des -.
    Des études récentes parues notamment sur le site « courir intelligent », montrent que la répartition entre les 2 types de course au marathon de Paris parmi ceux dont le temps est inférieur à 2h45, correspond à du 50-50.
    Enfin petite anecdote: 2 des plus grands coureurs de ces 20 dernières années en étaient la parfaite illustration:
    Un H Gebresalassie courait sur l’avant en mode Aérien, et dominait principalement sur sol dur l’un de ses principaux rivaux, Paul Tergat, qui lui se rapprochait du coureur marcheur ou dit Terrien.
    A l’inverse, lorsque le sol devenait souple et donc plus propice à Tergat, ce dernier dominait plus facilement Gebreselassie, qui ne bénéficiait plus du rebond majeur induit par la dureté de sol…

    En conclusion tout est une question de préférences naturelles…L’humain peut tout faire, mais a, lorsqu’il souhaite être efficace et durable des préférences motrices naturelles qui doivent être respectées si il souhaite exprimer tout son potentiel, et en aucun cas se baser sur une technique qui serait dite universelle.

    Bien Sportivement,

    Matthieu TOULZA

  16. Bonjour, merci pour cet article très intéressant,
    Je cours depuis plus d’un an, 20 kms par semaine, en deux fois, 10km le lundi et 10 km le jeudi, a mon rythme.
    Si je cours un peu moins en extérieur alors je complète sur un tapis de course pour toujours rester dans mon objectif de 20kms/semaine.
    Je n’ai jamais ressenti de douleur, mais peut on imaginer courir avec des genouillères évidées en leur centre en prévision de la douleur? afin « d’éviter » qu’elles n’arrivent un jour? Pour un meilleur maintien?
    Merci. Matthieu

  17. Bonjour Matthieu,

    Si vous ne souffrez d aucune douleur et ne présentez aucun trouble morphologique majeur, je vous déconseille le port de genouillere à visée préventive.
    Cela risquerait de favoriser l atrophie de l appareil tendino-musculaire qui tapisse le genou.
    La fréquence de course et la distance que vous parcourez restent mesurées, donc en l état, continuez comme vous faites…
    Je mettrais juste une petit « warning »en ce qui concerne le tapis de course où il vaut mieux ne pas dépasser 30 minutes de course d affilee…
    La course sur tapis peut favoriser à la longue l apparition de certains déséquilibres entre muscles agonistes et antagonistes.
    Il majore également certaines contraintes sur la chaine musculaire d extension, qui s oppose à chaque pas au déséquilibre vers l avant généré par le tapis…

    Bien sportivement

    Matthieu Toulza

  18. Bonjour,
    je pratique depuis longtemps du hockey sur gazon mais j’aime beaucoup le jogging.
    Un ami m’a défié pour un trail de 36km qui devait avoir lieu ce samedi.
    Je me suis entrainé depuis mi-juin pensant avoir dejà « la base ».
    J’ai couru 22km le 22 juin ,entrainement hockey de 1h30 le 25, 25km le 30 juin ,entrainement de hockey de 1H30 le 02 juillet, 25km le 7 juillet , 8km le 10 juillet et j’ai fait une première course de 28km le 14 juillet ( Chouffe trail en Belgique).
    J’ai ressenti des douleurs à mes genoux à chaque sortie mais c’était supportable.
    Le 7 juillet c’était un peu plus que d’habitude et le 1O juillet, je les sentais encore bien surtout dans les descentes.
    J’ai été voir un ostéo qui n’a rien vu de particulier à part certainement une grosse surcharge de travail (reprise beaucoup trop rapide selon lui)
    J’ai du coup fait la course du 14 juillet et ce sans trop de difficulté (j’avais pris qques anti-inflammatoires les jours avant).
    J’ai par contre passé une semaine horrible derrière avec de fortes douleurs au genou gauche.Je savais à peine marcher.
    J’ai testé le w-k après et j’ai du arrêter après 5km à cause des douleurs.
    J’ai été voir un médecin du sport et j’ai fait une IRM.
    Il ne voit rien sur IRM et lui non plus ne voit rien de particulier à l’examen.
    Je n’ai pas couru cette course de 36km ce w-k car j’ai toujours des douleurs dans le genou gauche même en marchant (descente escalier ou embrayage).
    J’ai des semelles orthopédiques et des nouvelles chaussures (depuis ma 2é course de 25km).

    Malgré les résultats de l’IRM je suis inquiet.
    Ca va beaucoup mieux depuis 2 jours mais je le sens encore.
    Pensez-vous qu’il puisse seulement s’agir d’une grosse inflammation suite à une surcharge?
    Quand puis-je reprendre et à quel rythme?
    Une genouillère pourrait-elle m’aider?

  19. Bonjour Julien,

    Si tu as eut un retour suite a ton message ci-dessus je suis preneur d’information, je suis dans le même cas que toi 😉 et dans l’impasse.

  20. Bonjour, je cours depuis peu…environ deux mois….je dois faire une course de nuit de 10km ce samedi…g déjà fait une periostite et deux essuies glaces à la jambe gauche il y a quelques années…il y a deux semaines g fait une reco de ma course de ce samedi et j’ai eu une vive douleur au genou sur la fin de la course et puis l’impression que mon genou allait céder et quelques crampes comme un courant électrique…depuis je vois mon kine qui est osteo également et je suis au repos mais je voulais savoir si le port d’une genouillère de compression serait bien ou pas pour ma course de ce samedi….je ne ressens plus de douleur étant au repos mais j’avoue que je stresse un peu à l’idée que mon genou me fasse mal pendant la course….je pense que mm psychologiquement elle me rassurerait …il me parle de syndrome du coureur fatigué (et oui c’est vrai que quand je me lance c pas a demi et j’ai couru tout les jours surtout sur du bitume en alternant des jours où je faisais deux fois puisqu’une fois du renfort musculaire à la salle dans la journée)

  21. Bonjour à tous,
    Voici maintenant 2/3 que j’ai une vive douleur au niveau de mon genou gauche lors de la course à pied, on m’a prescrit un syndrome rotulien.
    Après examens du type irm, radio (effectué il y a 2 ans) aucun résultat anormal d’apparant.
    J’ai eu à plusieurs reprises des séances de kinésithérapeute et de l’ostéo mais malheureusement sans résultat…
    J’ai effectué des semelles, changé à plusieurs reprises mes basket et toujours aucune évolution.
    A l’heure actuelle, je peux a peine courir 3km (tout type de terrain) sans avoir mal delà à devoir arrêter ma course à pied.
    La douleure se situe en plein milieu du genou.

    Après avoir suivi plusieurs conseils sur le type de foulée, je suis toujours au même stade.
    Sachant que je dois préparer un concours d’ici moins d’un an, je ne sais plus ce qu’il me reste à faire pour enlever cette douleure insupportable…

    Je suis à l’écoute de tout conseils.

    Merci !

  22. Bonjour,

    je viens d’avoir les même symptômes aujourd’hui en faisant de la course à pied.

    Est ce que le fait de refroidir avec des glaçons peut aider à mieux récupérer?

    J’avais souvent recours à ces techniques lors des blessures ou douleurs musculaires quand je faisais du football.

    Merci.

  23. Bonjour,
    Avant je courrais 2 fois dans la semaine, 5 à 7 km. Maintenant, je cours 10 km tous les week-end depuis plusieurs années. Il m’est arrivée aux entrainements de courir 16-17-18-20 ou 22 km à vitesses réduites car cette année je prépare le semi-marathon de paris.
    Je ressens régulièrement un tiraillement sur le dessus du genou droit et derrière et parfois légèrement en courant.
    La nuit le mal est passé car j’allonge mes jambes car quand je dormais les jambes pliées après les avoir tendue j’avais mal , après étirements au réveil la douleur passe mais elle revient légèrement en journée. Que dois -je faire pour ne plus avoir mal car j’ai également mal aux cervical quasiment à chaque fois , mon cou est très tendu.
    Dois-je prendre des séances de kiné-ostéopathe pour le sport ou consulté un médecin du sport.
    Je suis à l’écoute de vos conseils. Merci
    Nathalie

  24. J’ai trainé un syndrome de l’essuie glace (=TFL =ITB) 10 ans. Je l’ai fait passer définitivement en 10 jours en suivant le protocole de reprise de la course à pied après blessure disponible sur le site de la clinique du coureur ! Ça consiste à repartir de 0 en alternant 1mn de course avec 1 minute de marche sur plusieurs séries. Séances quotidiennes ou presque et augmentation progressive des durées de course. Miraculeux..
    Quand aux syndromes rotulien, voir du côté des fessiers et rotateurs de hanches trop faibles…

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